1. |
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Dans les vagues du temps
Les morts les vies s'enchaînent
Dans les ruelles de nos villes coloniales
Les corps en conflit comptent les arguments
Dans les vagues des passeports
Manquant à l'appel
Des corps entassés en campement
Résonnent les chants venus de notre temps (d'un autre temps)
L’État a les manières, d'une justice lapidaire
Les sentences du temps ont tord
En exil les corps s'achèvent
Les sentences du temps ont tord
Dans les murs du Parlement
Les torches rebelles réchauffent
Tous les corps en disgrâce
Les rire des clowns assaillent
Les chants d'un autre temps
Entend les appels des bouches rebelles
Qu'importe la fin d'un monde où les riches se font la belle
De loin je préfère les effluves partagés des cantines populaires
Aux pauvres bourgeois désœuvrées
Les torches rebelles assaillent
Tous les cœurs en disgrâce
Les rires des clowns réchauffent
Les impasses du Parlement
L’État a les manières, d'une justice lapidaire
Le capital a ses manières illogique populaire
Quand résonne les appels des bouches rebelles
Qu'importe la fin d'un monde où la paix sert la guerre
De loin je préfère les effluves partagés
Des cantines populaires aux bourgeois désœuvrées
Et les flux s'accélèrent
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2. |
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Nos imaginations sont-elles assez vivantes
Pour nous livrer encore des figurations absentes
Des terres en marges où chantent des corps vivants
Subissant les effets de nos pires attentes
Alors
Laissons nous prendre, par des petites machines
Détournant nos folles habitudes
Laissons nous prendre infectons les médias
Et l'impuissance du monde qui fait marcher les masses
La catastrophe arrive si elle n'est déjà là
La météo en conscience on a tous les pieds mouillés
Nous tolérons bien déjà, sans réagir d'avantage
Les infections pulmonaires de nos promenades citadines
Laissons nous prendre dans les petites machines
Séduisant nos belles habitudes
Laissons nous prendre, affectons les médias
Et la musique du monde qui fait danser les masses
Il est déjà trop tard, nous n'avons plus le choix
De faire des petites machines pour affecter les grosses
Diffusant assez d'effet pour déborder les médias
Il est déjà trop tard nous n'avons pas de choix
Bilan terrible, alors fais-le !
Laissons nous prendre dans les petites machines
Détournant nos pires habitudes
Laissons nous prendre, affectons les médias
Et la musique du monde qui fait danser les masses
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3. |
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Monsieur le Président je vous fais une lettre
Que vous lirez peut-être si vous avez le temps
Je viens de recevoir mes papiers militaires
Pour partir à la guerre avant mercredi soir
Monsieur le Président je ne veux pas la faire
Je ne suis pas sur terre pour tuer des pauvres gens
C’est pas pour vous fâcher il faut que je vous dise
Ma décision est prise je m’en vais déserter
S’il faut donner son sang, allez donner le vôtre
S'il faut donner son sang, vous êtes bon apôtre
Si vous me poursuivez prévenez vos gendarmes
Que je n’aurai pas d’armes et qu’ils pourront tirer
Depuis que je suis né j’ai vu mourir mon père
J’ai vu partir mes frères et pleurer ses enfants
Ma mère a tant souffert elle est dedans sa tombe
Et se moque des bombes et se moque des vers
Quand j’étais prisonnier on m’a volé mon âme
Et tout mon cher passé
Demain de bon matin je fermerai ma porte
Au nez des années mortes j’irai sur les chemins
Je mendierai ma vie sur les routes de France
De Bretagne en Provence et je dirai aux gens :
Refusez d’obéir, refusez de la faire
N’allez pas à la guerre, refusez de partir
Refusez de la faire, n’allez pas à la guerre
Refusez d’obéir, refusez de partir
S’il faut donner son sang, allez donner le vôtre
S'il faut donner son sang, allez donner le vôtre
S'il faut donner son sang, vous êtes bon apôtre
Si vous me poursuivez, prévenez vos gendarmes
Que j'emporte des armes et que je sais tirer
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4. |
Heavy Heart - Ghost Town
03:04
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I’ve been walking, wandering out all alone
Hoping that I’d run into someone I know
The desert has ravaged our cities
Left us stranded here, we have nowhere to go
We’ve got to live in every house they have abandonned
We’re gonna make brambles rise up again
We’ve been haunting these grey streets in the rain
This kind of places never brought us sunny days
Their world has never brought us joy and it can’t
So we will become the ghost that‘ll make them scared
We’ve got to live in every house they have abandonned
We’re gonna grow brambles in their garden
We’ll never feel alone again
We’ve got to live in every house they have abandonned
We’re gonna make brambles rise up again
We’ll never feel alone again
We’re gonna widen every cracks
Where life can exist
I kept searching, looking for someone I know
I’ve been haunting, barely living, like a ghost
This world got me down for so long
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5. |
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You’re always right
You’re always trying to speak instead of us
But we get it right
Cause you’ve done it for so long
You made us feel alone
You’re always right,
Flaunting your made-up version in front of us
But we get it right
You always glorify the strong
And gloss over the sound
Of the revolts
You think you‘re always right
But many of us know you’re wrong
Nevermind, our flame’s still burning
You’re always right
We’ll never leave this battleground
We’ve got to write and spread our history
You erased us for so long
By writing lies
Clever lies
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6. |
Heavy Heart - Freiburg
03:15
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I am already dead, I am resting in a coffin
So erase all memories
Cause I already left, you’ve got to take care of yourself
And if I once caused a smile on your face
If I allowed some hope to plant it's roots in your chest
Then I lived for something
I won't be waiting for you somewhere
You'd better let go
You'd better run away from me
You know I'm just a tie that keeps you from moving on
Your smile is brighter without me
Spreading my shadow over it
Spreading my shadow over you
I am already there I am an unreachable purpose
I'm a foreign memory
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Heavy Heart Nantes, France
Pop band from Nantes, FR.
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